Il était une fois un corps… Ici commence mon histoire…
La mer est calme, le soleil n’en finit pas de se coucher, de s’attarder sur les galets encore chauds de sa longue caresse, de badigeonner une dernière fois tout le paysage de vapeurs orangées. Il fait bon flâner, contempler, rester suspendu au fil du temps. Perdu dans ses rêveries, alors que la couleur brûlante et légèrement ocre rosé le pénètre, coule en lui, incendiant chaque parcelle de sa peau, une voix la fait sursauter. L’homme a surgi de derrière un rocher ; auréolé de clarté, il parait plus grand, plus svelte, plus jeune, ressemble à un prince des sables… Puis c’est l’éclair aveuglant, le temps de perdre pied… Il a suffi de cet équilibre précaire d’une fin de journée d’été, du chuintement des vagues, d’un spasme, d’un cri, pour que l’accident se produise, que le fruit de sa folie se matérialise, que je me manifeste succinctement, imprécisément, grossièrement, sous forme d’œuf, de chose vivante.
 
- Dis Ève ! Raconte-moi encore une fois…
 


 
Ici commence l’histoire de « Pas si innocent  que ça…» être exceptionnel, car raconter son histoire dès sa venue au monde, avant même de savoir parler, n’est-ce pas exceptionnel ?
Le lecteur « voyage » tout au long d’une vie qui ne fait que commencer. Effectivement, ce n’est que le premier tome d’une histoire très émouvante, un récit réel et profond. Un roman contemporain, moderne, bien de notre temps, très féminin. Il se lit d’une seule traite.

 
À lire à tout prix.



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